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 « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland

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Wayland Troy
Wayland Troy
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MessageSujet: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptyMer 11 Fév - 16:52


Wayland Jeremiah Joseh Troy

"[...]Sauf si ces personnes ont des seringues de tranquillisant et des antipsychotiques."



Identité

Bonjour à vous ! Mon nom est Wayland Troy. On ignore et quand je suis né. Mais j'ai acquis la nationalité Britannique et on suppose que j'ai entre 18 et 20 ans. Je suis Célibataire et ma sexualité est encore très indéfinie. J'ai quelques particularités comme mon talent en ingénierie et mécanique, ma capacité à user de quelques magies Neverlandiennes et une certaine propension à l’extravagance. Je fais parti du groupe des nom du groupe. On m'a souvent dit que je ressemblais comme deux gouttes d'eau à Dane DeHaan.
Caractères


Wayland est un caractère bien trop fantasque pour beaucoup de gens. On le cerne difficilement et ses desseins ne sont souvent connus que de lui seul. Il n'est pas bien méchant. Juste le cynisme facile. Le sarcasme est sa langue maternelle et la provocation, son plus grand art. Comprendre son humour requiert une grande dose de patience et de second degrés. Dans ses paroles, Wayland est dur, cruel, violent. D'une franchise à arracher le cœur. Ce n'est ni inconscient ni voulu. C'est sa manière de s'exprimer. Ses amis apprennent à comprendre les doubles-sens dans ses mots et à déchiffrer son univers.

L'imaginaire du jeune homme laisse souvent perplexe ou admiratif. Enfant, Wayland voulait devenir inventeur. Adolescent, il continua à user de ses talents. C'est un petit ingénieur en herbe et ses connaissances font de lui un allié de poids. Les sciences et les mécaniques ont toujours été sa passion. A Neverland, il fut celui qui s'était toujours destiné à dompter les magies mystiques de l'île. Mais ses ambitions bien trop folles et ses absurdes gesticulations décrédibilisent son art et font de lui plus un dément qu'un véritable inventeur du Pays Imaginaire. Wayland a ce regard illuminé et ce sourire mystérieux du prophète fou. Quelque chose d'amusant mais d'infiniment sombre.

Wayland est tout sauf méchant. Son plaisir est dans celui des autres. L'altruisme est sa grande qualité. La bravoure, sa pire vertu. Wayland a en horreur les injustices et le vice. Il abhorre les fainéants, les défaitistes, les opportunistes et les lâches. Il recherche la perfection en chacune des personnes qu'il rencontre et en extrait les plus beaux diamants. Cependant, sa cruauté laisse eu de place à la compassion. Incapable de comprendre les limites des autres, il se présente comme l'ennemi de l'inactif et de tous ceux qui abandonnent.


Et toi de l'autre côté ?

Validé par Peter

Hola hola ! Je m'appelle donc PnP. J'ai connus le forum grâce aux mains expertes de Peter ! Je n'aime pas trop lister ce que j'aime ou déteste, surtout que tout le monde s'en fout. Je dirais juste que j'ai hâte de venir mettre le souk dans votre jolie petite île ! <3



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Dernière édition par Wayland Troy le Mar 3 Mar - 5:15, édité 3 fois
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Wayland Troy
Wayland Troy
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« Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland Empty
MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptyMer 11 Fév - 16:52


Write your story !





« Je connais un endroit magique. Où il n'y a pas de parents, pas de punitions, où les fées peuvent te faire voler et où on vit tous les jours de nouvelles aventures !
- Je connais pas d'endroit pareil. Si c'est un mensonge, tu iras en Enfer, tu sais...
- Tu me traites de menteur ? Tu veux te battre ? C'est ça ? Aller, viens là !
- Non ! Je voulais pas te traiter de menteur !... Mais je n'ai jamais entendu parler de cet endroit... C'est tout.
- C'est normal ! C'est un endroit secret où seuls les petits garçons courageux peuvent s'y rendre.
- Je suis courageux.
- Tu voudrais venir avec moi ?
- Oui.
- Alors prends ma main et accroches-toi ! »

Alors j'ai pris sa main et je me suis accroché.

A ce moment-là, il a soufflé dans son poing libre et m'a empoussiéré d'une poudre dorée. Quelques secondes après, je planais. A quelques centimètres au-dessus du sol. Alors il m'a tiré dans les airs, hors de la fenêtre de ma chambre, au-dessus de Londres, des nuages. Nous avons volé longtemps. Je ne sais plus exactement combien. Mais il m'a semblé que cela faisait des heures. Il m'a emmené très haut. Tellement haut que je ne voyais plus du tout les rideaux de ma maison. C'est quand je me suis retourné et que je fut incapable de discerner la fenêtre d'où je m'étais évadé que j'ai oublié mes parents.

Nous avons dépassé les étoiles, à un moment. Puis il m'a indiqué le chemin. Quand il a pointé du doigt un soleil, j'apercevais déjà des brumes épaisses. Nous nous y sommes enfoncé pendant de très longues minutes. De tout ce temps, je ne pouvais rien voir que cette main d'enfant qui agrippais avec force la mienne, encore plus petite. Aujourd'hui, ce souvenir me fait penser au condor qui emporte sa proie dans les airs pour le ramener à son nid et la dévorer lentement...

Quand la brume s'est dissipée, j'ai vu une mer bleue à perte de vue. Et j'ai vu l'île. Luxuriante, intimidante pour ce qu'elle avait de majestueux et de terrifiant à la fois. C'est ainsi que devint un garçon perdu. Seul avec les autres garçons perdus. Condamnés à être d'éternels garçons perdus. J'étais peut-être trop jeune pour me rendre compte que ce plan puait l'embrouille...

***

« Combien de temps êtes-vous rester là-bas ?

- Je ne sais pas... Quelques semaines ? Quelques mois ? Peut-être des années. Le temps, là-bas, c'est comme si il n'appartenait à personne d'autre qu'à Lui. Il était le seul à l'avoir en mesure. Nous tous, on ne faisait que le suivre dans ses aventures. On passait tout notre temps à nous amuser.

- Parlez-moi des pirates, monsieur Troy...

- Moi, je n'ai jamais compris. Nous devions être les ennemis des pirates mais pas de certains. Il était frère au capitaine du Jolly Roger... Je crois.

- Le capitaine Crochet ?

- Oui. Il ne fallait pas l'embêter, lui et son équipage. Sinon, Il se mettait dans des colères noires. On faisait beaucoup semblant mais quand Il disait qu'il fallait exécuter l'un d'entre nous pour haute-trahison, ça avait l'air tellement solennel qu'on y croyait tous. On y croyait dur comme fer. Jusqu'à ce que l'un de nous joue le complice du traître et le libère. Et puis là, nous recommencions à nous battre jusqu'à la nuit tombée. Et le lendemain, on oubliait tout. C'est ce que je pensais. Mais personne n'oublie le jour supposé de son exécution. Nos jeux avaient tous l'air très réels. Parfois, je me demandais même si on jouait.

Très souvent, nous étions tellement embraqué dans nos jeux qu'on se faisait mal. Mais c'était normal. Les blessures graves n'étaient jamais qu'accidentels. Nos jeux n'avaient jamais de vraies fins, si ce n'était l'heure du couché. Nous inventions des aventures palpitantes, des intrigues épiques... Mêmes les indiens nous aidaient et se prenaient aux jeux. Tous les jours, il avait de nouvelles idées d'activité. Des jeux, des fêtes, des quêtes, de l'exploration. Moi, j'aidais souvent à créer des machines pour nos aventures. Des fausses armes, des machines de décors, des genre d'armures...

Nous étions de temps en temps interrompus par les pirates de Barbe-Noire. Ce que nous en racontions autour du feu de camp était terrible. C'était celui qui venait enlever les Garçons Perdus qui se seraient trop éloignés du camp. Celui qui faisait frire comme des sardines les jolies sirènes du lagon. Celui qui scalpait les indiens pour se faire des perruques avec leur chevelure... Des pirates de Barbe-Noire, nous en avions une peur bleue....

- Mh mh. C'est très intéressant. Vos souvenirs du Pays Imaginaire convergent absolument toutes vos versions. Il est possible que vous ayez mélangé vos véritables souvenirs à ceux du conte de Sir Barrie. Nous en avons parlé avec le Dr. Curtis et nous sommes arrivé à penser qu'il était probable que vous fassiez une amnésie post-traumatique.

- Le Dr. Curtis m'a expliqué ce que c'était. Mais je suis sûr. Sûr ! Je n'ai rien inventé !

- Calmez vous, s'il vous plait... Je pense qu'il serait sage de doubler la dose de calmants et d'antipsychotiques. Votre traitement à l'air de ne pas faire effet et les thérapeutes conseillent quelques séances d'hypnose, si vous l'acceptez. Si vous coopériez et que vous acceptiez que vos souvenirs dans le Pays Imaginaire ne soient peut-être que tirés des contes de...

- D'un roman ! C'est un putain de roman !

- Oui, oui... Un roman, excusez-moi... Mais... Aller, soyez raisonnable, monsieur Troy. Rasseyez-vous. Je vous prie... Vous voulez un verre d'eau … ?

- ...Non. Merci.

- Il y a quelques semaines, vous avez accepté la nature délirante de vos souvenirs avec le Dr. Curtis. Pourquoi ce revirement soudain ?

- Parce que j'ai lu les informations. Des gens ont dit avoir vu un bateau voler au-dessus du Big Ben. Ce sont eux. Ce sont les pirates de Barbe-Noire. Et je sais qu'il reviendra. Et que la prochaine fois qu'il reviendra, je serais sur ce navire. »

***

« Non ! Je ne joue pas ! Laissez-moi, aller !
« Je suis occupé, là. Va jouer avec les autres, je termine ma machine...
« Vos jeux sont même pas drôles... On pourrait pas, pour une fois, juste discuter au lieu de se taper dessus pour rien... ?
« Non, ne touche pas à ça. Tu vas la casser, c'est fragile !
« J'en ai marre de vos jeux idiots ! J'me tire !
« La nuit dernière ? Pourquoi tu veux savoir ? Je me promenait. C'est tout.
« Mmmh... Laisse-moi dormir... Va jouer avec les autres, plutôt...
« Vous m'emmerdez, c'est tout !
« Pourquoi on peut pas admettre des filles dans le camps ?
« Vous savez qu'au port, il y a des filles vraiment jolies ?
« Arrête de me suivre ! Je me promène, c'est tout ! J'ai juste besoin d'être seul...
« Je t'en pose des questions ? La nuit dernière, j'étais... Euh. A la caverne. Voilà. Content ?
« Il y a une fille vraiment joli au port...
« Oui ! J'étais au port ! Pendant toute la nuit, j'étais au port ! Et alors ?
« Non... Je vais pas devenir pirate...
« Bah nan … J'ai pas grandis, arrête de dire n'importe quoi...
« Je crois que je suis amoureux.
« Ca va. J'avais juste un peu bu.
« Je l'aime. Je veux me marier...
« Vous n'êtes que des enfants ! Des enfants ! Nous comprenez rien ! Vos jeux sont stupides et moi j'ai plus envie de m'amuser à ça. Vous faites mal... !

...

« Quoi... ?
Non.
Non. Je veux pas.
Tu n'as pas le droit.
Je veux pas.
Arrête ! Non ! Peter, fais pas ça ! Pourquoi tu fais ça ? C'est pas juste ! Tu n'as pas le droit !

Je ne veux pas ! Je veux pas retourner chez les adultes ! Je peux rester à Neverland. Je peux rester ! Je le jure ! J'arrêterai de grandir !

Pitié, Peter...! Laisse moi juste une chance ! Une seule...»

***

« Et ensuite ?

- Et ensuite rien... Je me suis retrouvé sur un sol mouillé, dur. Je me souviens que la pluie clapotait  sur mon front. Une vieille femme m'a tendu la main et je la lui ai mordu. Puis j'ai courus. J'ai courus longtemps. Jusqu'à ce que je ne sente plus ma gorge et que mes poumons me brûlent. J'ai trouvé un abris dans une ruelle bétonnée. Sous un carton. Et j'ai attendus là toute la nuit. Je ne reconnaissais rien. J'étais réellement perdu. J'étais seul, Il m'avait abandonné là et je n'avais personne pour m'aider. Et un vide s'est creusé dans ma poitrine. Je sais pas si c'est la sensation du poignard dans le dos ou autre chose. Mais j'ai fondu en larme en cherchant quelque chose à accrocher très fort. Et j'ai trouvé une jeune femme. J'ai courus vers elle et je me suis accroché à sa jambe. Elle m'a emmené chez elle alors. Et elle a essayé de me parler toute l'après-midi. Le soir, elle m'a pris par la main. M'a habillé avec les vêtements de ses enfants. Et m'a emmené dans un commissariat. A ce moment-là, j'étais paniqué. Je ne savais pas a qui me fier et finalement, en essayant de m'enfuir encore, les policiers m'ont attrapés et ont tentés de m'immobiliser pendant un très long moment. Jusqu'à ce que je me fatigue. La dame m'embrassa le front et s'en alla. J'ai crus qu'elle m'abandonnait mais elle continua longtemps a venir me voir, au foyer.

Les policiers me posèrent beaucoup de questions auxquelles je n'avais pas de réponse. Ils tentèrent de me rassurer et alors j'avouais tout. Les Enfants Perdus, les pirates, la taverne, le port et Peter Pan qui m'avait trahis. Ils se sont regardé un moment. M'ont installé dans un bureau et sont sortie. J'ai encore attendu. Je ne faisais plus que ça. Sur le bureau, je me souviens. Il y avait un ordinateur. Je croyais que c'était de la magie. L’électricité était de la magie... Alors je me suis amusé a démonter l'ordinateur parce que je n'avais que ça à faire.

- Ce souvenir de l'ordinateur paraît très important, pour vous.

- Je crois bien, oui. Parce que c'était la première fois que je touchais une nouvelle technologie...

- Du moins, dans vos souvenirs déliquescents.

- Oui...

- Continuez ?

- Les policiers sont revenus après le couché du Soleil. Une dame en tailleur les accompagnait. Elle m'a dit qu'elle allait me trouver une nouvelle maison en attendant qu'on en sache plus sur moi. Qu'il fallait pas que je m'inquiète parce qu'on s'occupait de moi. Mais je m'inquiétais...

- Parce que vous aviez peur qu'elle aussi vous abandonne ?

- Non... Parce que c'était la première fois qu'on s'occupait de moi. Elle m'a prise aussi par la main et j'ai repensé à Peter et comment il m'avait pris la main la première fois qu'il m'avait emmené sur Neverland. Ca m'a fait paniqué. Et j'ai encore hurlé, je me suis débattu... On m'a traîné presque de force jusqu'à la voiture noire. A l'époque, je croyais que c'était un gros monstre qui allait m'engloutir. J'étais un peu claustrophobe. J'ai dormis dans un lit pour la première fois depuis longtemps.

- Je vous coupe encore pour vous rappeler que nous partons du principe, comme vous l'avez vu avec le Dr. Curtis, que vos souvenirs ne sont que des délires post-traumatique... Nous sommes bien d'accord ?

- Oui, oui... Il me semblait que c'était la première fois de ma vie que je dormais dans un lit. C'était aussi mon premier repas. Et avec les autres enfants... Je ne savais pas du tout comment leur parler. Ils avaient tous l'air tellement différents. Les yeux éteints, encore plus débiles que les Garçons Perdus...

- D'ailleurs, nous devrons parler également de votre insertion sociale et de votre inscription au lycée...

- C'était pas réglé... ?

- Si. C'est réglé. Mais il va juste falloir remplir un test afin que les spécialistes puissent vous fournir un emploi du temps qui puisse vous aider à rattraper votre niveau scolaire... Mais nous verrons cela dans les prochains jours. Continuez.
- Sur les garçons perdus... ?

- Le lendemain, vos impressions.

- Le lendemain, les policiers sont revenus me voir. Ils m'ont posés d'autres questions. Il y avait aussi quelqu'un d'autre à côté d'eux. Un psy, je crois. Il me parlait souvent avec une voix tellement douce que je ne lui faisait pas du tout confiance. Mais les policiers me faisaient penser au pirates... J'ai répondu, cependant, à leurs questions. Ils n'avaient pas l'air tellement convaincus mais je pensais, à l'époque, qu'ils se moquaient juste de moi.

- Il faut bien avouer que vos témoignages pourraient sembler... Inappropriés pour ceux d'un enfant de votre âge.

- Vous savez pas quel âge j'ai...

- Vous disiez avoir tué des pirates... Et les analyses montraient que vous aviez des taux importants de psychotropes dans le sang.

- On fumait souvent... Avec le chef indien, toutes les occasions étaient bonnes...

- Le Dr. Curtis pense qu'il est possible que l'on vous ai drogué à votre insu.

- J'emmerde le Dr. Curtis.

- S'il vous plait... Ecoutez. Je vais vous prescrire quelques calmants et des antipsychotiques. Vous avez des problèmes d'endormissement ?
- Toujours.

- Alors je vais également vous prescrire des somnifères. Vous êtes dans une très bonne phase et vous commencez à discerner la réalité du délire. C'est un bon signe. Mais vous restez encore instable. Vous aurez rendez-vous avec le Dr. Curtis à la fin de la semaine. Cela vous convient ?

- J'ai fais des progrès, alors ?

- De gros progrès, oui.

- Alors je mérite une récompense, non... ?

- Mh ?

- J'aimerai qu'on me rende mon tournevis et mes outils...

- Mh... J'en discuterai avec le Dr. Curtis. D'ici notre prochaine séance, je vous souhaite bien du courage, monsieur Troy ! »

***

Peter Pan ne nous sauvera pas !

Il n'a jamais sauvé personne. Il ne fait que jouer et de temps en temps, ses jeux le mènent a faire une sainte bonne action. Mais personne ne viendra nous sauver. On doit se sauver seul. Nous sommes seuls.

Je refuse de dépendre d'un enfant. Je me sortirai des mines tout seul. Avec l'aide des braves qui n'ont pas peur de se prendre en main. Qui n'ont pas peur des dangers. Prêt conquérir leur liberté. Leur vie. De qui avons-nous besoin ? Qui peut nous dicter notre conduite ? Qui aurait droit de vie ou de mort sur nous ? Qui peut nous dire si nous méritons notre place ici-bas ou pas ? On est les seuls maîtres. Nous devrions être les seuls à décider. Je dépends pas des décisions d'un enfant. Peter Pan ne viendra pas nous sauver.

Il a raison.

Peter Pan n'est pas un chef. C'est un simulacre.

Il a raison.

On brisera nos chaînes ensemble et nous feront descendre les imposteurs de leur trône de chimère. Et il n'y aura plus jamais d'aveugle. Plus jamais de gâchis.

Il a raison.

***

« Comment tu t'appelles ?

Il tourna la tête. Elle était belle. Les cheveux emmêlés et boueux ondulaient sur ses épaules. Sous la suie et la poussière, son visage était illuminé d'une candeur qui touchait l'ancien garçon perdu. Il lui répondit d'un sourire. Puis articula lentement son prénom.

- Wayland.

- Les autres disent que tu veux t'enfuir.

Son visage se referma brutalement. Il baissa la tête et frappait frénétiquement la roche. Il faisait noir. Des bougies éclairaient les tunnels. Le travail et les maltraitances l'avaient amaigris. Il ne sentait plus ses bras. La lumière du jour était de plus en plus violente pour ses yeux. Il se supportait plus d'étouffer dans ces caves. La veille, un éboulement avait tués trois enfants. Wayland y pensa toute la journée.

Ils avaient un plan. Lui et d'autres y avaient longtemps réfléchit. Mûris leur révolte. Le garçon se sentait bien au milieu des battants. Certains de ses camarades avaient tant gagné son respect qu'il jura de ne pas lâcher l'affaire. Ils partiraient bientôt. Au nez et à la barbe des pirates. Et ils tueraient Peter Pan. Wayland voulait qu'il soit jugé. Les autres voulaient qu'il souffre longtemps et d'autres, le laisser mâcher sa défaite le restant de ses jours.

Un sentiment étrange avait rassuré l'adolescent. Celui de l'étrangeté. Comme d'un long rêve. Et parfois, il se demandait s'il n'avait pas rêvé son retour dans le monde des adultes. Ou s'il ne s'était pas rendormit pour vivre sa revanche à Neverland. Et quand Peter sera mort, il se réveillera en sursaut. Et il se souviendra qu'il avait eut une maman. Un papa. Une famille et des amis. Et il ira les prendre dans ses bras en leur racontant son rêve autour d'un repas chaud. Mais les seuls réveils de Wayland n'étaient encore que ses terreurs nocturnes. Et il hurlait. Il hurlait. Se tordait de douleur et pleurait souvent. Jusqu'à ce que le fouet ne vienne mordre sa chair. Que les seringues de l'asile ne le transpercent comme des coups d'épée.

- Je veux en être.

Il s'arrêta de piocher. Il tourna la tête vers elle et la toisa de haut en bas. Elle ne devait pas avoir plus de quatorze ans. Elle était belle. Jeune. Déterminée dans ses mots et dans son attitude. Il regarda ailleurs. Fit semblant de réfléchir. Puis soupira.

- D'accord. Demain, à l'aube, tu viendras avec nous. »

***

Tais-toi. Ferme les yeux. Ce n'est pas vrai. Tout ça, c'est dans ta tête. Dans ta tête.

« On en fait quoi, de lui ? »

Rien n'est vrai. Amnésie post-traumatique. Amnésie post-traumatique. Tout est normal. Normal. Ne réflechit pas. Ferme fort les yeux. Tu vas te réveiller. Tu es dans ton lit. A St-Troy. Souviens-toi. Tu t'appelles Wayland. Tu es un adolescent. Tu habites à Londres. Tu as dix-neuf ans. Mary est ton amie. Elle, elle me croyait. Elle me croyait...

« Hey ! On te parle ! Regarde-moi quand je te cause. »

Elle me croyait. Elle avait raison. Je rêve. Wayland. Londres. Lycée. Je dois l'aider. La venger. Wayland. Londres. Lycée.

Elle avait raison...

« Laisse, il est débile. Mets-le avec les autres. »

Wayland. Londres. Lycée. Mary. Docteur Curtis. St-Troy.

« Le premier que j'entends, je lui ferais passer l'envie de discuter. Couic... »

Je m'appelle Wayland. Je suis un enfant perdu.

« Tout le monde à son poste ! On lève l'ancre ! »

Je m'appelle Wayland. Je suis un enfant perdu.

Et je vais tuer Peter Pan.

***

J'ai ouvert les yeux. Et j'ai vu le ciel. J'ai tourné la tête. Et j'ai vu mes camarades.

Les mollets me brûlaient. Mes poumons s'émiettaient dans ma cage thoracique. Mais dans ma poitrine, mon cœur se gonflait et battait fort. Je soufflais de bonheur.

Quelques heures avant, nous avons courus à travers les bois. Nous poursuivants étaient armés mais nous, nous étions libres. Puis ils arrêtèrent de nous suivre et tous, nous nous sommes effondrés dans la mousse humide. Et je me suis mis à rire. Fort. Très fort. Et je pleurais. Puis j'ai fermé les yeux et le monde tout autour de moi fut clair. L'Univers prit sens.

Peter Pan.

Je me redressais. Mes camarades étaient fatigués. Mais l'euphorie leur donnaient la force de sauter de joie. J'étais heureux. Mais je ne souriais pas. L'un d'eux m'a demandé si ça allait. Je l'ai regardé quelques secondes. Puis j'ai élargit mes lèvres sur mon visage et j'ai montré mes dents. Il grimaça. Je n'arrivais pas à sourire. Mes pensées se bousculaient.

Peter Pan.

Nous avons erré jusqu'à ce que nous trouvions un abri où nous cacher. Une rivière passait par là. Puis nous nous sommes installés. Tout le monde s'est vite endormis. Moi, je n'y arrivais pas. J'avais bien trop peur.

J'avais peur de me réveiller.




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Dernière édition par Wayland Troy le Mar 3 Mar - 5:10, édité 12 fois
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Palutena J. Harrisson
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MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptyMer 11 Fév - 16:55

Bienvenue Wayland. Bon courage pour ta fiche.
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Wayland Troy
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MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptyMer 11 Fév - 17:19

Merci, Bandita. Au plaisir de nous croiser en rp.
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Palutena J. Harrisson
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MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptyMer 11 Fév - 17:25

Je t'en pris. Au plaisir également.
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Tinkerbell
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MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptyMer 11 Fév - 18:59

Bienvenue ici !! Very Happy Si tu as des questions, Peter et moi sommes présents pour y répondre !!
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Wayland Troy
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MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptyVen 13 Fév - 13:04

Tu es adorable, merci. Je n'hésiterai pas !
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Wayland Troy
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MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptySam 7 Mar - 18:42

Je suis navré. DP car il semble que répondre au sujet des fiches en attente d'être validées n'ai servi à rien : Moi et Jack avons terminé nos fiches et attendons d'être validés/lus par l'un de vous depuis un petit moment, maintenant, mes chéris <3
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Peter Pan
Peter Pan
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MessageSujet: Re: « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland   « Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland EmptySam 7 Mar - 21:20


Congratulation !



Désolé pour le temps d'attente --' alors l'histoire de ton personnage est ... ben spéciale et je sens que mon petit Peter va devoir se faire du soucis !

Maintenant, il te reste plus qu'à recenser ton avatar là-bas et éventuellement ton poste que ce soit chez les indiens, les fées, les pirates, les enfants perdus ou encore les sirènes et ça se trouve ici. A très vite pour de nouvelles aventures au Pays Imaginaire ! ^^



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« Si tu crois en tes rêves, personne ne peut t'empêcher de les vivre[...] » # Wayland

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