Enfin, une pause... Voilà depuis quelques jours, nous n'avons fait une pause pour respirer. Aujourd'hui enfin nous accostons sur le rocher du crane, notre repaire, pour nous l'équipage du capitaine Hook. Le capitaine Barbe-noire ne nous laissez pas de répit et à vrai dire, nous chercher à le vaincre de notre côté aussi. Alors, au moins c'était égalité des deux côtés, eux aussi n'avaient pas de répit pour respirer un peu.

Allant alors dans la cabine du capitaine, je voulais le prévenir de mon petit tour, non loin du bateau bien sûr mais, un petit tour seule. Celui-ci n'hésite pas et accepte. Il avait une entière confiance en moi et il le pouvait. Cela faisait 120 ans que j'étais à Neverland et je savais que je pouvais avoir confiance en lui, c'était mon capitaine après tout. Et, j'avais fait mes preuves, pour que lui en face autant.

Sortant alors de sa cabine tout en le remerciant, je descends alors par la suite du bateau, en disant à l'équipage que j'allais faire un tour. Étant l'une des maîtres d'équipage, il m'était obligé de les prévenir, surtout mon second. À la terre ferme, je me retourne et regarde l'équipage rigoler entre eux. Pour ma part, je me dirigeais de l'autre côté du rocher et m'assis près de l'eau, tout en bien sûr, faisant attention aux sirènes qui n'étaient jamais très loin. Il avait beau en avoir de notre côté, d'autre n'y était pas et n'hésiterais pas au fait que je suis seule pour vouloir me noyer. Mais, elles ou ils n'y arriveront pas, je n'étais pas aussi naïve que cela et j'étais une personne prudente, surtout depuis mon arrivée ici.

Regardant alors le ciel, je fais un petit sourire, il était bleu, sans nuage et le soleil était tellement chaud, cela faisait du bien sûr mon visage. Du soleil pour se détendre était la plus grande chose pour moi. Fermant les yeux, tout en restant sur mes gardes, j'essaie de me détendre et de ne penser à rien. Vais-je y arriver, peut-être ou peut-être pas...

J'avais tout oubliée, toute ma vie d'avant, comme mes amis et mes parents, je ne sais pas d'ailleurs si j'en avais eu une et si j'étais heureuse dans l'autre monde. Mais, sur les choses que je me rappelais, c'était lors de mon enlèvement, à vrai dire j'avais même l'impression aujourd'hui que c'est là où ma vie a commencée. Enfin, je savais bien que cela n'était pas le cas mais, c'était une impression, surement comme les autres.

Bref, lors de mon enlèvement, je me rappelle de tout, je me rappelle même de chaque détails, à vrai dire comment oubliez le jour où ma vie a été toute chamboulée. Ce jour-là, je me rappelle la tête de Barbe-noir et de chaque visage de l'équipage. Pourtant, un mettais resté, il était passé devant ma cellule, alors que j'étais enfermée avec d'autres enfants. Il était jeune, plutôt beau garçon mais, mystérieux. Je ne savais pas qui il était et depuis ce jour je ne l'ai jamais revu, peut-être était-il un esclave, je ne savais pas.

Aujourd'hui alors que je me trouve seule pour pouvoir me détendre loin de tout l'équipage, je reste silencieuse mais, quelque chose ou quelqu'un arrêta le silence. Tournant la tête vers le bruit de l'eau, que j'avais entendu, au début, je me dis que c'était une sirène et me dit : " sa y est, je ne peux pas être tranquille, elles vont venir m'embêter celle-là ". Mais non, je me suis trompée. Me levant pour voir mieux, je reste sur la défensive et aussi sur la discrétion.

Puis c'est là où je le vois. Garçon, torse nu, en train de nager tranquillement. J'avais le choix entre l'épée ou le pistolet qui était de chaque côté de mes hanches. Pourtant, il ne faisait rien, pourquoi les prendrais-je. Il devait être tout simplement un enfant perdu. Mais, que faisait-il là... Quelque instant plus tard, je vois son visage, il ne mettait pas inconnu. Repensant directement à celui du bateau de Barbe-noir, je prends alors mon arme à la main et lui dit :

- Et toi... Sors de l'eau immédiatement.

J'étais bonne en tir, si celui-ci tenté quelque chose, je n'hésiterais pas à tirer sans regret, cela faisait 120 ans après tout que j'étais une pirate. Et ça fait tellement longtemps que je veux tuer barbe-noir que celui-ci peut d'ailleurs m'être utile.

M'approchant de sa chemise et de ses bottes, je fais attention à ce qu'il n'y est pas d'autres pirates en vu. Rien, il était seul... Je ne comprends d'ailleurs pas. Regardant vers mon bateau, personne non plus venait. J'étais un peu loin après tout, ils ont dû ne pas m'entendre. Et à vrai dire, pour une personne, je n'avais besoin que de mon arme, pas d'autre pirate avec moi.

Voilà que je tenais quelqu'un que j'avais vu dans le bateau de Barbe-noir, il y a 120 ans. Était-il de son équipage à cette époque ? Et aujourd'hui ? Pourquoi était-il là ? Tout le monde, du moins la plupart, sait que cet endroit et l'escale de bateau du capitaine Hook. Lui qui était ennemi, lui qui était devant moi, que faisait-il là ? Est-ce que c'était un piège ? Je ne voyais personne au alentour. C'est pour cela d'ailleurs que mon regard était rivé sur lui. Le voyant alors venir vers moi, je l'entends me dire quelque chose. Ne baissant pas mon arme pour autant, je continus de le regarder dans les yeux et lui réponds :

- Tu en as peut-être aucune mais, je n'ai pas confiance en toi.

Comment pourrais-je avoir confiance en un inconnu de un et ensuite de celui que j'ai vu dans le bateau de Barbe-noir. Bref, je savais que Peter était de retour, le soleil nous le prouver mais, la température elle n'était toujours pas au plus haut. Sans le quitter des yeux, je ramasse sa chemise et lui jette pour ne pas qu'il attrape froid. Oui je sais, je suis trop gentille pour une pirate mais, imaginé, un prisonnier malade, c'est l'horreur. Et puis, malgré tout je n'étais pas si méchante que ça, je ne le voulais pas...

- Dis-moi inconnu, comment se fait-il que tu te trouves ici ? Seul ? Barbe-noir ta laissait le champ libre ?

Mon regard toujours dans le sien, celui-ci n'avait pas changé, il était toujours aussi beau garçon mais, peut-importe, il était dans le camp ennemi, j'en étais sur. Mettant ses bottes juste à côté de moi, pour éviter que celui-ci les prenne et se sauve. Je ne savais pas encore qu'est-ce que j'allais faire de lui mais, l'apporter au capitaine était une bonne idée...

J'entends alors que celui-ci se rhabille et me réponde. J'avais tellement envie de lui dire que je l'avais vu il y a 120 ans dans son bateau. Et j'étais à peu près sûr qu'il allait me répondre comme quoi, il haïssait Barbe-noir et qu'il n'est pas de son équipage. La plupart des personnes diront ça. Est-ce que lui en fait partis ?

Entendant ses paroles, je le regarde dans les yeux, toujours mon arme braquée sur lui. Lui disait alors qu'il était aussi un enfant perdu et qu'il s'était échappé du bateau de barbe-noir. Devais-je le croire ? Baissant un peu mon arme, je ne retire tout de même pas mon regard de lui et lui réponds :

- Tu étais un prisonnier ? Comment se fait-il que tu n'étais pas derrière les barreaux alors, comme moi et les autres ? Si c'est la vérité ce que tu dis, tu l'as donc berné ou tu essaie de me berné... Je ne sais pas si je peux te faire confiance...

Puis celui-ci demande comment se faisait-il qu'une fille était dans l'équipage du capitaine Hook. Relevant le pistolet, je m'approche de lui et lui met le pistolet au niveau du front de ce très beau garçon. Il était d'ailleurs aussi plus mignon de près... Bref, le regardant dans les yeux, je lui réponds, d'une voix qui n'était plutôt pas aimable.

- Cela fait presque 120 ans que je fais partie du bateau du capitaine Hook. Et cela fait des années que je suis, maitre de l'équipage. Je peux être la seule femme dans le bateau, peut-importe. L'équipage me respect et tu as intérêt de faire pareil, est-ce clair inconnu ?

Je ne retire alors pas le pistolet de sa tête. Pour qui se prenait-il ? Oui, il avait dit que j'étais quelqu'un de "jolie" et cela me touche tout de même mais, ce n'est pas pour autant que je le montre.

Je savais que si je l'arrêtais, il allait demander le pourparler. Mais, s'il était vraiment des enfants perdus et non de l'équipage du capitaine barbe-noir. Je me serais surement trompé et je me ferais surement passé en ridicule. Il fallait que je trouve des preuves. Le regardant dans les yeux, je lui demande :

- Dis-moi inconnu, comment te prénommes-tu ?

Proche de lui avec à la main l'arme qui était braquée sur sa tête. Je dois bien avouer que je me suis bien emportée cette fois-ci, peut-être qu'au fond de moi le vase était près à déborder. C'était sur même. Entendant ses paroles, cela me fit un coup de poing dans le ventre, il avait raison, je devais me contrôler sinon je ne serais pas mieux que ce pirate Barbe-noir. Baissant alors le pistolet, je le range et m'éloigne de luiMe mettant proche de ses bottes de nouveau, je me tourne vers lui et dis doucement :

- Je suis désolée. Je me suis emportée. Mais, t'avoir vu il y a 120 ans maintenant dans le bateau de ce pirate, ne m'aide pas beaucoup. Je le hais et voudrais sa tête. Enfin je voudrais le voir mort tout simplement. Pas besoin que je te dise mes plus horrible pensé à son égard, je pourrais effrayer tellement de personne s'il s'avait ça, alors un enfant perdu, tu serais perturbé.

M'asseyant sur le sable à côté de ses bottes, je le regarde dans les yeux et lui ajoute avant que celui-ci ne dit quelque chose.

- Je ne ferai jamais de mal à un enfant perdu, au contraire, je les protèges de ce vieux comme tu le dis.

Soupire et regarde le ciel dans un cours silence pour recommencer à parler, je repose mon regard sur lui et dit avec un petit sourire :

- A qui ai-je l'honneur alors ? Si tu ne souhaites pas me le dire, je peux t'appeler enfant perdu tout simplement. Mais, il y en a tellement sur cette île que d'autre se retourneront à ta place s'il m'entendait.

Le sourire de coin, je ferme les yeux pour profiter du soleil en attendant sa réponse et aussi ses paroles après tout ce que j'ai dis jusque là.